Le programme CEBA a aidé les entreprises en difficulté depuis le début de la pandémie. Une initiative du gouvernement du Canada conçue pour atténuer les effets des confinements et autres fermetures, le Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) offre aux propriétaires d'entreprise l'argent dont ils avaient besoin pour survivre. Désormais, la date limite pour les entreprises commencer à rembourser leurs prêts CEBA approche, et beaucoup s'interrogent, demandant : le CEBA sera-t-il à nouveau prolongé et comment s'y préparer ?
Le CEBA a été créé pour offrir une aide financière aux entreprises en période d'incertitude économique. La reprise post-pandémique étant encore lente, des discussions sont en cours pour savoir s'il faut ou non repousser l'échéance. Pour les propriétaires d'entreprise concernés, l'issue de ce débat pourrait avoir un impact significatif sur leur capacité à respecter les délais de remboursement du CUEC. Cependant, d'autres ne savent toujours pas quoi faire avant la date limite.
Alors, discutons de certains des facteurs que nous avons vus jusqu'à présent !
Arguments pour et contre la prolongation du CUEC
Bien que les affaires aient repris dans industries durement touchées comme la restauration et le tourisme, l'environnement post-pandémique reste difficile pour les entreprises qui ont connu un déclin. Avec des marges déjà minces dans ces industries poussées encore plus loin par l'inflation, de nombreuses associations (telles que Restaurants Canada ou la Association de l'industrie touristique du Canada) demandent plus de temps.
Les propriétaires d'entreprise sont toujours aux prises avec des défis. Les revenus se sont peut-être stabilisés, mais la pandémie continue d'affecter les opérations et la stabilité financière. De plus, un nombre considérable d'entreprises n'ont pas pu rouvrir et pourraient avoir besoin d'un soutien continu pour se rétablir, si jamais elles le font. Deux entreprises touristiques sur cinq fermera si les conditions persistent, et les faillites dans la restauration sont en hausse 127%.
Les données économiques suggèrent que l'extension du CUEC pourrait aider à prévenir une récession plus profonde. En fournissant une aide financière supplémentaire, les entreprises peuvent se stabiliser et contribuer à la croissance économique globale. De plus, de nombreuses entreprises ont encore diverses dépenses directement liées à la COVID-19, telles que la mise en place de mesures de sécurité et l'adaptation des opérations, ce qui peut nécessiter un soutien continu.
D'autre part, beaucoup s'inquiètent de l'aggravation de l'inflation et suggèrent que le gouvernement soit prudent avant d'emprunter une somme d'argent excessive pour financer ces programmes. L'accumulation de la dette peut avoir des conséquences à long terme sur l'économie nationale et le pouvoir d'achat des citoyens. L'abordabilité de autres extensions doit être pris en compte, car ces extensions s'accompagnent d'une remise supplémentaire sur les prêts. Les gouvernements doivent équilibrer le soutien à l'économie et la gestion de leurs dépenses, en tenant compte des besoins et des priorités concurrents dans divers secteurs.
Lorsqu'ils évaluent ces arguments pour et contre l'extension du CUEC, les décideurs politiques sont confrontés à la tâche de trouver une approche équilibrée : ce qui explique peut-être pourquoi le gouvernement du Canada n'a pas encore fait de déclaration sur la possibilité d'une prolongation du délai du CUEC. Ils doivent évaluer soigneusement les besoins continus des entreprises en difficulté tout en tenant compte des conséquences potentielles de l'augmentation de la dette et de l'inflation. Il est essentiel de parvenir à une compréhension globale du paysage économique et de prioriser les besoins nationaux pour prendre des décisions éclairées concernant l'avenir de ces programmes et l'économie canadienne.
Facteurs pouvant influencer une prolongation du CUEC
Dans un renflouement d'une ampleur jamais vue auparavant dans l'histoire—plus de 885 000 entreprises canadiennes ont contracté le prêt CUEC—le Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) a fourni un soutien financier important aux petites et moyennes entreprises pendant la pandémie de COVID-19. Il n'y a pas de programmes comparables : les renflouements précédents visaient une entreprise, une banque ou une industrie, jugée « trop grande pour faire faillite ». Dans ce cas, de nombreuses entreprises sont impliquées. Pour évaluer si une prolongation de ce programme est justifiée, il faut tenir compte de plusieurs facteurs.
1. Impacts économiques continus de la COVID-19
Les effets de COVID-19 sur l'économie se produisent toujours, et ils sont importants à prendre en compte lors de la décision de prolonger ou non le délai du CUEC. Ces effets comprennent des changements dans le nombre de cas de COVID-19, qui peuvent affecter la façon dont les entreprises fonctionnent et si les gens peuvent trouver des emplois, et l'incertitude persistante concernant l'économie à court et à long terme, ce qui peut rendre difficile pour les entreprises de planifier le avenir.
2. Demande existante pour le CUEC
Nous pouvons comprendre cela en regardant combien d'entreprises ont déjà reçu des prêts via le CUEC et combien ont déjà été en mesure de rembourser. Cependant, compte tenu de la période sans intérêt sur le prêt, un certain nombre d'entreprises ont probablement retardé le remboursement si elles envisagent de refinancer. Jusqu'à la fin de la période sans intérêt, les entreprises sont toujours éligibles à la remise de prêt. Ainsi, si les prêts sont refinancés à un taux d'intérêt plus élevé, il est dans leur intérêt de reporter le refinancement le plus longtemps possible.
Certaines banques ou autres institutions financières approuvent au préalable les entreprises pour le refinancement après la date limite. Pour saisir l'état des entreprises cherchant à rembourser, il est utile d'écouter les commentaires des entreprises qui ont bénéficié du CUEC. Leurs expériences peuvent nous montrer à la fois les résultats positifs du soutien actuel et tous les domaines où des améliorations sont nécessaires pour les actions futures ou la survie.
3. Priorités du gouvernement
Le gouvernement doit équilibrer les différentes demandes des divers programmes d'assistance qu'il a mis en place. Ces demandes concurrentes d'autres programmes peuvent affecter la prolongation ou non du CUEC. Les limitations budgétaires nationales entrent également en jeu. Le gouvernement doit gérer le montant d'argent dont il dispose à différentes fins, y compris programmes de secours comme le CEBA, afin de mieux répondre aux besoins des Canadiens.
Le CEBA sera-t-il à nouveau prolongé et comment s'y préparer : l'avenir du CEBA
Le Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) a été un soutien essentiel pour les entreprises en difficulté, en particulier en période d'incertitude économique. Cependant, on ne sait pas si le CEBA sera à nouveau prolongé. Bien que le CUEC ait été une bouée de sauvetage pour de nombreuses entreprises, la date limite dépendra de l'évaluation par le gouvernement des besoins financiers en cours et de la disponibilité des ressources.
Pour mieux aider les entreprises en difficulté, le gouvernement pourrait envisager d'ajouter davantage de mesures de soutien ou de personnaliser les programmes existants pour différentes industries. L'avenir du CUEC dépend donc de l'évolution de l'économie et des décisions du gouvernement pour la période à venir.
Conclusion
En conclusion, personne ne sait si le Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) sera prolongé ou non. Les experts de l'industrie, les chercheurs et les associations professionnelles ont des opinions différentes sur cette question. Certains pensent que de nombreuses entreprises ont encore besoin d'aide pour se remettre de la première pandémie mondiale de l'histoire moderne et méritent un soutien continu pour se remettre sur pied. D'autres s'inquiètent des emprunts publics, qui peuvent entraîner des problèmes tels que l'inflation ou la difficulté du gouvernement à rembourser ses dettes.
Pour décider si le CEBA sera prolongé, les décideurs examineront probablement comment COVID-19 affecte l'économie, combien d'entreprises ont encore besoin d'aide et les priorités du gouvernement. Ils devront trouver un équilibre entre l'aide aux entreprises et la gestion de l'argent du pays, ce qui signifie que l'avenir reste incertain à ce stade.